Sep 29, 2018 admin Politique 0
Dans une note sur la conjoncture actuelle, les évêques de la Conférence épiscopale ont identifié les maux : impunité, corruption et violence qui rongent la société haïtienne. « Le pays est malade », constatent les dirigeants de l’église catholique.
« La constatation de toutes ces plaies fait surgir en nous une prise de conscience citoyenne de notre responsabilité collective du déclin de notre pays et de notre devoir de travailler ensemble à son relèvement », promet la CEH.
Les évêques considère la corruption comme un fléau, un mal qui tend à se généraliser. « Erigée en système, elle tend à devenir naturelle. Elle cause de graves dommages sociaux, politiques et économiques difficilement réparables ».
Sur la violence, la Conférence épiscopale dénonce des gangs armés protégés et sponsorisés. « Forts de leurs armes, ils piétinent effrontément la loi, ils annulent sans vergogne les droits imprescriptibles des citoyens à qui ils enlèvent la liberté de circuler chez eux. À leurs sponsors, nous rappelons que la violence mène à la ruine et de sa victime et de son auteur ».
Dans la crise qui secoue le pays, les évêques y voient une opportunité : « Une nouvelle Haïti est possible si les Haïtiens et les Haïtiennes sont conscients des maux qu’ils infligent à Haïti et s’ils sont capables d’y apporter remède fermement ».
Enfin, les évêques ont renouvelé l’engagement de l’Église catholique à accompagner le pays dans le combat contre tous ces maux que nous avons dénoncés avec vigueur, et à œuvrer afin qu’Haïti devienne et demeure une terre de dignité, de liberté, d’amour, de justice, de paix et d’espérance.
HPN
Jul 28, 2020 0
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