Comme l’avait annoncé le gouvernement, des dispositions ont été prises du côté de la Police nationale d’Haïti (PNH) pour garantir un minimum de sécurité dans les rues, afin que tous les citoyens et toutes les citoyennes décidant de ne pas marcher dans la logique de grève des membres de l’opposition politique, puissent vaquer librement à leurs occupations.
Une présence plus remarquable de la police est constatée dans plusieurs endroits. À Pélerin 5 notamment, où habite le président de la République, constatons-nous, l’effectif de policiers s’intensifie. La vigilance policière est aussi plus constante, remarque l’Agence.
« J’ai passé une mauvaise semaine de troubles. Il était temps que je reprenne mes activités. Mes enfants en avaient marre d’être prisonniers à la maison. Une semaine de classe déjà gaspillée, alors que les examens du premier trimestre s’apprêtent à démarrer d’ici la première semaine du mois de décembre », a déclaré Abel qui emmenait tôt ses enfants chez les Frères de Pétion-Ville.
Outre le gouvernement qui affirme sa volonté de ne plus tolérer les actes de violence et de désordre dans le pays, la police, par la voix de son porte-parole adjoint, l’Inspecteur principal Garry Desrosiers, donne la garantie que l’intensification de sa présence dans les rues pour protéger la vie et les biens des citoyens n’est pas une mesure ponctuelle.
Notons que le gouvernement avait demandé pendant le week-end que toutes les institutions publiques reprennent leurs activités normalement pour continuer à fournir des services à la population. Il avait également demandé aux commerçants d’ouvrir leurs portes et aux parents d’envoyer leurs enfants à l’école.
Alix Laroche