« La Première dame n’a pas signé de contrat gré à gré avec Dermalog pour la fabrication de cartes d’identification nationale », précise Jude Jacques Élibert aux micros de la presse.
Selon le directeur général de l’ONI, il s’agit d’un mal entendu qui s’est produit dans le cadre d’une séance de travail à laquelle il a pris part au Sénat de la République concernant ce dossier. Lui et la Première dame Martine Moïse, explique-t-il, se sont simplement rencontrés dans un avion à destination de la France, où chacun avait une motivation différente à son déplacement.
« Il n’y a pas eu de planification avec Mme Moïse pour aller signer un contrat en France. Nous nous sommes rencontrés à nouveau en France, j’ai eu simplement l’opportunité de parler avec elle des problèmes enregistrés dans le système d’identification », ajoute le Directeur général de l’ONI.
Plus loin, tout en soulignant en détail des difficultés contraignantes à la production de CIN à l’ONI, M. Élibert qui reconnait l’absence d’appel d’offre dans le cadre du dossier Dermalog, a précisé avoir à sa disposition un arrêté, duquel un article lui donne droit de signer un contrat gré à gré en cas d’urgence.
Par ailleurs, le directeur général de l’ONI qui fait état de saturation des serveurs stockant les données relatives à la fabrication des CIN, a informé qu’une quantité de 500 mille cartes ont déjà été imprimées sur un total de 1 million 100 mille qui ont été enregistrées. 600 mille autres CIN sont encore en souffrance, indique-t-il.
Alix Laroche