May 22, 2019 admin Environnement 0
Le 22 mai, c’est la Journée internationale de la biodiversité. À cet effet, le Mouvement d’appui pour le développement des collectivités territoriales haïtiennes (MADECTH) et Écovert-Haïti ont organisé une conférence de presse, mardi 21 mai 2019, pour attirer l’attention des citoyens et des autorités étatiques sur la nécessité de prendre soin de la biodiversité, car c’est l’avenir de l’homme en général qui est menacé. En ce sens, ces organisations appellent à la conscience écologique de la part de tous.
S’inscrivant dans le cadre de la Journée internationale de la biodiversité célébrée chaque 22 mai dans le monde, le Mouvement d’appui pour le développement des collectivités territoriales haïtiennes (MADECTH) et Écovert-Haïti ont tenu, dans une conférence de presse, mercredi 22 mai 2019, à lancer un cri d’alarme pour la biodiversité haïtienne qui se trouve très menacée. Ce qui menace, par ricochet, l’avenir de tous les Haïtiens. Citoyens, autorités étatiques sont tous appelés à la conscience écologique par-devant cet état de fait inquiétant.
« La Journée internationale de la biodiversité paraît presque inaperçue », lance, tout de go, le président du conseil d’administration du MADECTH, Therno N. Olisthene Sénélus, ajoutant que la biodiversité ne doit pas être un terme littéral dans la conscience collective. Citant un rapport de la plateforme intergouvernementale et politique de la biodiversité et les services écosystémiques en date du 6 mai dernier, M. Sénélus laisse savoir qu’un million d’espèces sont menacées en raison des activités humaines. « Ce qui devrait nous interpeller », dit-il.
En Haïti, raconte-t-il, selon un rapport du ministère de l’Environnement, plus de 18 espèces sont menacées d’extinction. « En dépit de la Convention sur la diversité biologique ratifiée le 13 juin 1992 par Haïti, nos forêts sont dans une phase de déclin », informe le président du conseil d’administration du MADECTH. En ce sens, il a pris en exemple le parc la Visite et parc Macaya
Ces problèmes, selon lui, interpellent les organisations MADECTH et Écovert-Haïti et devraient interpeller tout le monde. « Si rien n’est fait, en 2036, il n’y aura pas de forêts », prévient-il tout en ajoutant sur les 27 750 kilomètres carrés d’Haïti, il y a seulement 85 kilomètres carrés de forêts. Il appelle à des actions pour reconsidérer les espaces déclarés zone de réserve par l’État depuis plusieurs années.
Au cours de cette conférence, le responsable Environnement et développement Écovert-Haïti, Anel Dorlean, toujours dans le souci d’attirer l’attention des décideurs et des citoyens, a indiqué que l’homme fait partie intégrante de la biodiversité. Selon lui, on fait un usage abusif de ce qui caractérise la diversité des espèces vivantes. M. Dorlean a tenu à dénoncer la destruction des mangroves au niveau des côtes, le déboisement, la disparition des espèces « Quand une espèce est morte, cela va créer un déséquilibre au niveau de l’écosystème. En retour, c’est l’avenir de l’homme qui est menacé », met-il en garde tout en profitant de demander aux autorités étatiques, aux organisations uvrant dans l’écologie, de déclarer l’état d’urgence écologique.
Wisly Bernard Jean-Baptiste
Jul 28, 2020 0
Jul 28, 2020 0
Jul 28, 2020 0
Jul 28, 2020 0
Jul 13, 2020 0
Jun 15, 2020 0
Apr 23, 2019 0
Feb 06, 2019 0