« Le haut commandement des Forces armées d’Haïti avise le public en général et les intéressé(e)s en particulier qu’un registre d’inscription est ouvert aux jeunes des deux (2) sexes des dix (10) départements géographiques », informe un communiqué des FAd’H.
Du lundi 12 au vendredi 16 novembre 2018, le secrétariat général de l’armée invite les intéressés à se faire inscrire dans ses bureaux aux Cayes à la Direction de la protection civile, dans sa base à Gressier et au Cap-Haïtien à la Direction de la protection civile de 9h du matin à 3h de l’après-midi.
Selon les critères d’admission, le postulant doit être de nationalité haïtienne ; être âgé (e) de 18 à 25 ans ; être en bonne santé physique et mentale ; avoir au minimum réussi la classe de 9e année fondamentale et avoir réussi l’examen intellectuel et physique prévu à cet effet.
Le secrétariat général des FAd’H exige aussi des postulants au moment de l’inscription son certificat de 9e année fondamentale ; son certificat de bonnes vies et mœurs délivré par la Police nationale d’Haïti ; l’original de l’acte de naissance ou de l’extrait des Archives nationales ; quatre photos d’identité de date récente, deux de face et deux de profil ; la carte d’identification nationale (CIN) et la matricule fiscale.
Ensuite, s’agissant des cadres comme des médecins, ingénieurs civils, ingénieurs architectes, ingénieurs informaticiens, ingénieurs électriques et électroniques et ingénieurs agronomes, ils sont invités à déposer leurs dossiers le jeudi 15 ou le vendredi 16 novembre 2018 de 9h am à 3h pm à la base militaire de Gressier.
En guise de conditions de participation, les intéressés doivent être de nationalité haïtienne et n’avoir jamais renoncé à sa nationalité ; être âgé de 22 à 35 ans ; être en bonne santé physique et mentale ; être détenteur au moins d’une licence reconnue par l’État Haïtien.
Au moment de l’inscription, ils doivent apporter un certificat de fin d’études secondaires (Bac 2) ; une licence dans une ou plusieurs des disciplines susmentionnées ; un curriculum vitae (récent) ; un certificat de bonnes vies et mœurs délivré par la Police nationale ; son acte de naissance ou son extrait des Archives nationales d’Haïti de date récente ; quatre photos d’identité de date récente, deux de face, deux de profil ; sa carte d’identification nationale(CIN) et sa matricule fiscale et enfin une lettre de motivation.
Il faut rappeler que lors du processus de recrutement de la première classe de soldats interrompu en juillet 2017, quelque 2 315 jeunes, dont 300 jeunes filles environ, se sont fait inscrire dans l’espoir d’intégrer les Forces armées d’Haïti. Dans le communiqué, le secrétariat des FAd’H n’a rien dit sur le sort de ces postulants.
Certains des postulants avaient déjà subi des tests médicaux. Bon nombre d’entre eux n’avaient pas réussi ce premier test. En effet, ils devaient subir un examen intellectuel à la suite duquel les meilleurs seraient retenus, avait fait savoir au Nouvelliste le capitaine Louicain Dieudonné, commandant de la base de Gressier. Puis s’en suivrait un examen paraclinique qui consiste à effectuer des radiographies, des électrocardiogrammes, entre autres, pour les aspirants militaires. Il y aurait ensuite des examens psychologiques, physiques et des séances d’interview.
Au départ, il était question de recruter un groupe de 500 jeunes. Ces derniers devaient recevoir une formation militaire de base comme le maniement des armes, la formation en droits de l’homme, en discipline militaire, en courtoisie… Ils devaient être en outre orientés vers des unités spécialisées selon leur aptitude et leur niveau d’études.
Logé au cœur du Champ de Mars à l’ancien quartier général des ex-Forces armées d’Haïti, le haut état-major de la nouvelle armée nommé l’année dernière par le président Jovenel Moïse commande les 150 soldats formés en Équateur notamment sous l’administration Martelly.
L’ancien colonel des ex-FAd’H Jodel Lesage est actuellement le lieutenant-général de la nouvelle armée. Il a sous ses ordres le général de brigade Sadrac Saintil ; le colonel Jonas Jean, inspecteur général ; le colonel Jean-Robert Gabriel, assistant-chef d’état-major G1/G3 ; le colonel Derby Guerrier, assistant chef d’état-major G2/G4 ; le colonel Joseph Jacques Thomas, secrétaire de l’état-major général et le colonel Fontane Beaubien, membre de l’état-major personnel du commandant en chef.