May 06, 2019 admin Culture & Société 0
C’est au local de la Fondasyon Konesans ak Libète (FOKAL) que l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) a lancé, le jeudi 2 mai 2019, le prix du jeune Journaliste en Haïti. Cette cinquième édition a pour thème : « Femme au coeur du développement ». Le prix se veut de mettre en compétition les reportages audiovisuels, écrits et radiophoniques des journalistes professionnels de 18 à 35 ans résidant en Haïti. Les postulants ont jusqu’au 31 juillet 2019 pour soumettre leurs oeuvres.
Dans une conférence de presse, le jeudi 2 mai 2019 à la Fondasyon Konesans ak Libète (FOKAL, l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) a donné le coup d’envoi de la 5e édition du prix jeune Journaliste en Haïti, en présence, entre autres, de la conseillère politique de l’Ambassade du Canada, Valérie Potvin, et du responsable Culture et Communication de l’Ambassade de Suisse en Haïti, Gregory Jean. Pour l’année 2019, les femmes sont bien à l’honneur, tenant compte du thème retenu pour cette année : « Femme au coeur du développement ».
Le prix jeune Journaliste en Haïti, créé en 2015, récompense les meilleurs reportages écrits (100 à 800 mots), radiophoniques (cinq minutes maximum). Et, en termes de nouveautés pour l’année, selon le directeur adjoint de l’OIF, Moussa Sinon, l’ajout des reportages audiovisuels (cinq minutes maximum). Ce choix est justifié, selon M. Sinon, dans le but de prendre en compte l’évolution des modes de consommation de l’information qui a donné plus de place aux vidéos. D’autres aspects nouveaux à prendre en compte, d’après le directeur adjoint, les postulants des trois catégories doivent produire un « Pitch » de 284 mots accompagnant l’oeuvre dans le but d’attirer les lecteurs.
Selon Moussa Sinon, ce prix reconnait et valorise le travail journalistique en poussant les postulants, dans la pratique, à développer un thème, un reportage sur un angle qui les intéresse en respectant les règles du métier. Et, le meilleur reporter de chaque catégorie aura l’opportunité de suivre un stage dans un média francophone étranger ainsi qu’au groupe de presse du Nouvelliste, a précisé le directeur adjoint de l’OIF en Haïti. D’après lui, le prix cherche également à stimuler le milieu journalistique haïtien en mettant au défi les jeunes professionnels ayant déjà publié des oeuvres, de travailler sur un thème particulier : « femmes, moteurs du développement ».
Pour la représentante de l’Ambassade du Canada (un des partenaires du concours), Valérie Potvin, ce concours va permettre de découvrir de jeunes talents journalistes haïtiens. La conseillère a tenu également à saluer le thème du concours en soulignant « quand on donne à une femme une voie et des moyens, c’est toute une famille, une communauté qui en sont changées ». Elle en a profité pour saluer tous les organisateurs de ce concours.
Pour sa part, le représentant de l’Ambassade de Suisse en Haïti également partenaire du concours, en la personne de son responsable Culture et Communication, Gregory Jean, se dit enthousiaste de rejoindre à nouveau l’OIF et les autres partenaires pour la réussite de cette édition du prix. Il a toutefois rappelé que la Suisse avait répondu à l’appel dès la genèse de cette initiative, en 2015, qui vise entre autres à encourager les jeunes talents journalistiques en Haïti. « La Suisse se réjouit de l’influence grandissante de ce concours dans la sphère médiatique haïtienne », a-t-il affirmé.
Prenant part également à la cérémonie, des lauréats des éditions précédentes ont témoigné de leur expérience et ont profité pour inviter les jeunes journalistes à emboiter le pas dans cette aventure. Milot Milfort, deuxième lauréat de l’édition 2018, laisse savoir que ce prix représente un stimulant pour les habitués du métier à faire du journalisme de qualité. Il a tenu également à dénoncer cette forme de journalisme, qu’il appelle « Cas- Niveau », qui se pratique en Haïti. Un journalisme facile qui s’enferme sur du sensationnel. Milot, lauréat après 4 participations au prix du jeune Journalisme, invite ses amis de la presse à aller au-delà de l’actualité, de la politique, entre autres.
Le premier lauréat du prix en 2018, Pierre Michel Jean, de son côté, a tenu à montrer les avantages de participer à un tel concours et invite les jeunes journalistes à sortir de l’habituel (Compte-rendu ) pour faire du reportage. Pour lui, ce prix est une invitation à la production, une forme de reconnaissance du travail accompli, il a permis de faire progresser sa carrière tout en ayant l’opportunité de gagner des primes.
Quant à Sophonie Ylas Desravine, lauréate du prix en 2017, elle a indiqué qu’il ne faut pas avoir peur de participer. Elle exhorte toutefois les participants, à choisir de bon sujet.
Pour avoir de plus amples informations, les journalistes sont appelés à consulter le site prixdujeunejournalistehaiti. wordpress.com et, il faut signaler, la remise du prix aura lieu en septembre dans les locaux de l’OIF-BRECAL.
Wisly Bernard Jean-Baptiste
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